Depuis 1987, la Compagnie Biloxi 48 s’est investie dans de nombreuses mises en scène, mises en espace, adaptations, écritures, ateliers, enseignements, débat en Belgique et dans de nombreux pays de la Francophonie… Notre intérêt spécifique est le théâtre contemporain évoquant des faits de société et susceptibles de créer des débats d’idées, des textes qui, d’une manière ou d’une autre, parlent de “Comment vivre ensemble?”
BILOXI (« les premiers hommes ») est le nom d’une petite tribu amérindienne que d’Iberville rencontre en 1699 dans la baie qui porte aujourd’hui son nom…
« D’Iberville reprend l’exploration du territoire de ce qui est aujourd’hui Pascagoula pour étudier les possibilités de la région. Il remonta le fleuve Pascagoula et alla au village des Indiens BILOXIS et là, nous pouvions voir la façon horrible avec laquelle l’homme blanc a dévasté avec ses maladies les tribus indiennes de la Nouvelle-Angleterre et le Sud. Je remontais le fleuve Pascagoula pendant environ quatre lieues et demie et atteignis le village des BILOXIS. Ce village a été déserté, cette nation ayant été détruite par des maladies. Les INDIENS rapportent que cette nation avait été très nombreuse. Il m’apparaissait qu’il n’y avait pas plus de trente à quarante cases, de forme rectangulaire avec un toit fait d’écorce d’arbre, que nous habitâmes. »
La spiritualité lakota est d’abord enracinée dans une terre, la région des Black Hills, au Dakota du Sud. L’Histoire a retenu que les Lakota, partis de l’Est, avaient atteint les Black Hills vers 1770. De petites tribus du Sud-Est, Catawba, Yuchi, BILOXI, parlaient une langue apparentée au Sioux. Leur séparation d’avec les autres groupes sioux semble extrêmement ancienne. Black Elk disait que son peuple avait vécu « au bord de la mer du sud » puis s’était déplacé vers le nord. Il faisait remonter l’événement à environ mille ans.
Quand on voyage à travers le monde, celui-ci se rétrécit et se dilate tout en même temps. Notre mode de vie, nos manières d’envisager l’avenir, nos relations les uns avec les autres, tout devient flou, bizarre, particulier. Certaines pratiques qui nous paraissaient nouvelles, modernes, se révèlent être pour telle autre civilisation un fait acquis depuis longtemps. Mais nous continuons à chercher, à creuser comme si nous étions les premiers, comme si le monde autour de nous n’existait pas vraiment. Ainsi raconter une histoire à un public qui écoute puis applaudit : c’est certainement la plus ancienne forme de divertissement qui existe. Et dans cette histoire, trouver la juste et belle harmonie entre ce qui touche ce public, ce qui lui raconte un peu de sa vie, ce qui demain le rendra meilleur, voilà certainement ce qui fera encore chercher et creuser, souffrir et jouir beaucoup de générations de raconteurs d’histoires de par le monde pour des siècles et des siècles. Amen, Inch Allah, etc …
Notre intérêt spécifique est le théâtre contemporain évoquant des faits de société et susceptibles de créer des débats d’idées. Les textes parlent, d’une manière ou d’une autre, du “Comment vivre ensemble ?”. Les spectacles proposent des utopies liées à cette question : utopie spirituelle, économique, sociale, amoureuse… le plus souvent par l’intermédiaire d’ (anti)-héros: Kiki (l’Indien), Nathan (le Sage), Kou (l’Ahuri), Ahmed (le Subtil ou Philosophe), Antigone, Scapin, Siddhârta, Bérenger, Christabel, Malala, … nous offrent un regard particulier sur notre société en marche.
Nous souhaitons toujours ironiser (action d’interroger en feignant l’ignorance) sur notre sort : société en crise, angoisse des nantis …
“Penser martien : Quand les parents contrarient ou essaient d’influencer la libre expression de leurs enfants, leurs directives sont interprétées différemment par le parent en question, les témoins et l’enfant lui-même. Il existe en fait cinq points de vue différents: 1) Ce que le parent affirme avoir voulu dire. 2) Ce qu’un témoin naïf pense que le parent a voulu dire. 3) Le sens littéral de ce qui a été dit. 4) Ce que le parent a “vraiment” voulu dire. 5) Ce que l’enfant a saisi. Les deux premiers sont des points de vue “terriens” de “péquenot”, et les trois derniers sont les “vrais” points de vue martiens.” (Dr Eric Berne, « Que dites-vous après avoir dit bonjour ? »)
Une phrase de Piscator guide notre travail:
« Il ne suffit pas, pourtant, de montrer l’homme prisonnier de l’histoire, écrasé par elle. Ce que Piscator exige du théâtre, c’est qu’il montre non seulement l’homme aliéné, mais aussi le chemin de sa prise de conscience et de sa libération. En un mot, le théâtre doit montrer l’homme capable de prendre désormais en main son destin. »
La Compagnie Biloxi 48 développe des projets avec des thématiques particulières qui permettent chaque fois de cibler des publics particuliers avec rencontres, conférences, animations spécifiques : nous avons ainsi contacté le monde « psy » pour « La Damnation de Freud », « Le Silence des Mères » ou « Le Travesti et sa femme », le monde maghrébin pour « Ahmed le Subtil », « Ahmed Philosophe» et « Soufi, mon amour », le monde alter mondialiste pour « Bureau National des Allogènes », «L’Eau du Loup », « Rhinocéros » ou « Qui a tué Amy Winehouse ? », les curieux de spiritualité pour «Sur les traces de Siddharta », « Nathan le Sage », «Milarepa », « La Comédie des illusions», « Le roi se meurt » et « L’œuvre au Noir », les personnes intéressées par la thématique de l’homosexualité pour « Kifkif » et «Tout ce que je serai», par la sexualité féminine et masculine pour « Je mens, tu mens ! », par l’histoire du féminisme pour « Nous sommes les petites filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler ! » …
Tous ces spectacles ont favorisé la venue de publics différents.
La recherche de ces nouveaux publics est essentielle pour la vie d’un théâtre. Nous nous y employons quotidiennement en effectuant un travail très important sur les différents publics potentiels intéressés par les thématiques de nos créations. C’est un travail passionnant de partager ce qui nous motive dans l’élaboration d’un spectacle.
Le compagnonnage au Théâtre des Martyrs a permis une évolution dans mon travail de metteuse en scène et d’auteure. L’occasion unique de vivre quotidiennement dans un théâtre m’a fait passer de la recherche sur les utopies à la recherche sur la notion de « l’ici et maintenant ». Vivre enfin dans l’utopie réalisée du compagnonnage permet d’avancer vers d’autres désirs.
« La tranquillité absolue est l’instant présent. Bien qu’il soit maintenant, il n’a pas de limite, et en cela est la joie éternelle. » Houeï-Neng, le sixième patriarche Zen.
Cette notion d’ « ici et maintenant » détermine mes choix pour les acteurs, pour les textes… Je lis beaucoup d’écrits d’auteurs contemporains. J’essaie d’y découvrir des accointances avec ce que je vis, avec ma façon d’envisager les relations humaines, avec une poésie qui me touche… D’heureux hasards permettent que je découvre régulièrement des trésors parmi différents auteurs belges. Pourquoi ? Parce que le fait d’avoir rencontré au moins une fois ou deux un auteur me permet beaucoup mieux de saisir l’univers et les relations humaines qu’il propose. J’y suis donc plus sensible.
Le compagnonnage au sein du théâtre des Martyrs continue d’offrir de magnifiques opportunités de travailler à long terme sur nos projets de prédilection. Cette formule permet enfin l’appartenance à une maison et à un collectif d’artistes d’horizons différents et cela au bénéfice complet des spectacles et du public : rencontrer des univers singuliers, partager des idées, découvrir d’autres esthétiques. Un de nos principaux objectifs est bien sûr de conserver chacun nos spécificités, et nos discussions nous y encouragent : Aiguisons nos désirs de proposer un art théâtral personnel et particulier !
Christine Delmotte-Weber
Metteuse en scène et autrice
Je suis diplômée de l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle- de 1981 à 1985), metteuse en scène de théâtre, autrice, réalisatrice de cinéma et professeure au Conservatoire Royal de Bruxelles. Je dirige la Compagnie Biloxi 48 depuis sa création en 1987, actuellement groupe artistique résident au Théâtre des Martyrs à Bruxelles. Je suis également diplômée en méthodologie et en psychopédagogie au Conservatoire Royal de Bruxelles (1989).
Depuis 1987, la Compagnie Biloxi 48 s’est investie dans nombreuses mises en scène, mises en espace, adaptations, écritures, ateliers, enseignements, débats en Belgique et dans de nombreux pays de la Francophonie.
En 2000, j’ai rejoint les compagnons du théâtre des Martyrs (Daniel Scahaise et Théâtre en Liberté, Jean-Michel D’Hoop et Point Zéro, Michaël Delaunoy et L’Envers du Théâtre, Philippe Sireuil et La Servante) où je travaille depuis lors. La compagnie Biloxi 48 est un des trois groupes artistiques qui forment la matrice artistique du théâtre des Martyrs.
Je suis intéressée par le travail associatif et j’ai donc fait partie de plusieurs collectifs au cours de ces trente dernières années. Le dernier en date est F(s) qui se bat pour une meilleure représentation des femmes dans le milieu culturel.
J’ai écrit et mis en scène de nombreux spectacles dans différents théâtres en Belgique et ailleurs. De nombreuses tournées ont vu le jour suite à ces spectacles que j’ai écrit et/ou mis en scène et scénographié : «Transit à Dresde » de Christine Delmotte au théâtre de la Place (Liège), 1985/ «Les Adieux de la sirène Ondine » d’Ingeborg Bachmann, au théâtre Poème (Bruxelles), 1987/ «Toll» adaptation de Christine Delmotte à partir d’un texte d’Isabelle Bya, à l’Espace Senghor (Bruxelles), 1989/ « Aventure de Catherine Crachat » de Pierre Jean Jouve adapté par Isabelle Bya et Christine Delmotte, à Het Boot (Bruxelles), 1990. Prix de la Commission Communautaire Française/ « Kiki l’Indien » de Joël Jouanneau, au théâtre de la Place (Liège), 1992. A Strasbourg dans le cadre du festival « Turbulences » (prix du Jeune Public) et à Bruxelles, à la Chapelle des Brigittines dans le cadre du festival « Théâtre en Compagnie » et en tournée, 1993/ « Nathan le Sage » de Lessing, adapté par Christine Delmotte au Botanique (Bruxelles), au théâtre de la Place (Liège), à la Maison de la Culture de Charleroi, 1994. Premier prix du festival « Théâtre en Compagnie ». Tournée au Festival de Spa, au Botanique (Bruxelles), au théâtre de la Place (Liège), à Tournai, Verviers, Sambreville… 1995. Au festival d’Alba la Romaine – Ardèche, 1997/ « Kou l’ahuri » de Jacques Duboin, adapté par Christine Delmotte, au Botanique (Bruxelles), à Mouscron, Namur, Tournai, Mons, Charleroi, 1996. Paris, Bruxelles, Liège, Douai …, 1997/ « Yes, peut-être » de Marguerite Duras au théâtre « Le Public » (Bruxelles), 1997. Au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris), 1998/ « Amélie Nothomb », logographe entre Amélie Nothomb et Christine Delmotte au Botanique (Bruxelles), 1998/ « Zoo Story » d’Edward Albee au théâtre « Le Public », 1998/ «Soie » d’Alessandro Baricco, adapté par Christine Delmotte pour les Rencontres d’Octobre (Liège, Bruxelles), 1998/ « Ahmed le Subtil » d’Alain Badiou, au théâtre de la Place (Liège), Mouscron, 1998/ « Aurore Boréale » de Paul Pourveur au Botanique (Bruxelles), 1999. Au théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), Namur, Rochefort, Chapelle, 2000/ « Rouge, noir et ignorant » d’Edward Bond au théâtre “Le Public” (Bruxelles), Mons, 2000/ «Les Tricheuses» de Layla Nabulsi, Laurence Vielle, Marie-Paule Kumps et Pascale Tison au théâtre de la Balsamine (Bruxelles), 1999. A L’L (Bruxelles), Charleroi, Mouscron, Braine-l’Alleud, 2000/ « L’Auberge Espagnole » d’Alain Berenboom au Palais de Justice de Bruxelles, 2000/ «Quelqu’un va venir» de Jon Fosse au Rideau de Bruxelles, 2000/ «Bureau National des Allogènes » de Stanislas Cotton au Festival de Liège, à Sprimont, à La Louvière, au théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), au Centre Wallonie-Bruxelles (Paris), pour Médecin sans frontières, au Festival de Spa, 2001. Tournai, Louvain-la-Neuve, Herve, au théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2002. Charleroi, Tourcoing, Festival d’Avignon, Festival de Carthage (Tunis) 2003. Dinant, Grand-Duché du Luxembourg, Nismes, Amay, Eghezée, Talange (France) 2004. Paris, Maroc, 2005/ « Antigone » d’Henry Bauchau, adapté par Christine Delmotte et Michel Bernard, au théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), Namur, Mouscron, Binche, 2001/ « Le Sourire de Sagamore » de Stanislas Cotton au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2002/ « Décontamination » de Paul Pourveur au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2003. Botanique (Bruxelles), Ath, Berchem-Ste-Agathe, 2004. Marche- en-Famenne, La Louvière, Charleroi, Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles) 2005/ « La Paix » d’Aristophane, adaptée par Christine Delmotte, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2003/ « La damnation de Freud » d’Isabelle Stengers, Tobie Nathan et Lucien Hounkpatin, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2004/ « Les ombres de minuit » de Patrick Lerch, pour le Marathon d’Ecriture Théâtrale, 2000. Au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2005/ « Ahmed Philosophe » d’Alain Badiou, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2005/ « Le Silence des Mères » de Pietro Pizzuti, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2006. Avignon, 2007. Tournée Belgique, Québec et France, 2008. Tournée Belgique, France et Suisse, 2009/ « Les Fourberies de Scapin » de Molière, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2007. Tournée Belgique, 2009/ « L’eau du loup » de Pietro Pizzuti, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2008. Tournée Belgique, 2009/ « Sur les traces de Siddharta » adaptation de Christine Delmotte et Paul Emond du livre de Thich Nhat Hanh, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2008/ «Biographie de la faim » d’Amélie Nothomb, adapté par Christine Delmotte, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2009. Tournée Belgique, 2010-2011/ « Nathan le sage » de Gotthold Ephraïm Lessing, adapté par Gaston Compère, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2010/ «Kif Kif » de Pietro Pizzuti, au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles), 2010/ « Milarepa » dʼEric-Emmanuel Schmitt, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2011. Tournée Belgique, 2011. Tournée en 2012 au Festival dʼAvignon – France/ « Cinq filles couleur pêche » dʼAlan Ball, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2011/ « Le Sabotage amoureux » dʼAmélie Nothomb, adaptation théâtrale de Christine Delmotte, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2012. Tournée en Avril, Mai, Août 2013/ « Je me tiens devant toi nue » de Joyce Carol Oates, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2012/ « La Comédie des illusions » de Christine Delmotte-Weber, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2012/ « Tout ce que je serai » d’Alan Ball, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2013/ « Je mens, tu mens!» de Susann Heenen-Wolff, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2013. Tournée en février et avril 2014 et en février 2015. Reprise en novembre-décembre 2014 au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles)/ « Le Roi se meurt » de Ionesco, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2014. Tournée en septembre et octobre 2015/ « L’Oeuvre au Noir » de Marguerite Yourcenar, adaptation théâtrale de Christine Delmotte, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2015/ « Monsieur Optimiste » d’Alain Berenboom, adaptation théâtrale de Christine Delmotte-Weber, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2015. Tournée en juillet et août 2016, février, mai et octobre 2017. Reprise au Théâtre le public en mars, avril 2020/ « Rhinocéros » de Ionesco, au Théâtre de la place des Martyrs (Bruxelles), 2016. Tournée en avril, mai et octobre 2017. Reprise au Théâtre des Martyrs en septembre 2017, Gand mars 2018/ « Nous sommes les petites filles des sorcières que vous n’avez pas pu brûler! », de Christine Delmotte-Weber, au Théâtre des Martyrs (Bruxelles), 2016. Lecture-conférence dans le cadre des Universités Populaires du Théâtre, le 11 juillet 2015 au Théâtre des Doms, Avignon. Tournée en avril et octobre 2017. En janvier, février, mars, Avignon juillet 2018- Tournée 2019, 2020 Belgique, France/ «Soufi, mon amour » d’Elif Shafak, adaptation théâtrale de Christine Delmotte-Weber, au Théâtre des Martyrs (Bruxelles), 2017/ “Qui a tué Amy Winehouse?” de Pietro Pizzuti, à l’Atelier Théâtre Jean Vilar (Louvain la Neuve) et au Théâtre des Martyrs (Bruxelles), 2018/ “Ce qui arriva quand Nora quitta son mari” d’Elfriede Jelinek au Théâtre des Martyrs (Bruxelles) février 2019/ “Mère Courage et ses enfants” de Bertolt Brecht à l’ATJV, au Théâtre des Martyrs et au Central, 2019.
J’ai réalisé des documentaires vidéo et des courts-métrages de cinéma :
Réalisation d’un documentaire au Burundi « Godefroid Kamatari, un burundais », 55 minutes, 1990, coproduit par le Centre Bruxellois de l’Audiovisuel/ Réalisation d’un documentaire « A propos de Nathan le Sage », 26 minutes, 1995, coproduit par le Centre Vidéo de Bruxelles. Diffusé dans les associations sociales, les écoles et les théâtres en Belgique et en France/ Ecriture du scénario : « Le meilleur des mondes possibles : 3 contes sociaux », 1995/ Réalisation d’un documentaire « Kou l’ahuri », 18 minutes, 1997, produit par le Centre Dramatique Hennuyer. Diffusé dans les associations politiques, les écoles et les théâtres en Belgique, en France et au Québec/ Écriture et réalisation du court-métrage « Le cycle », 2000. Prix du meilleur premier film au Festival International du Film Indépendant (Bruxelles), nombreux festivals de courts métrages, diffusion télévisuelle à Télé-Bruxelles, à la RTBF : https://www.youtube.com/watch?v=oap_ND3ZJ0U
/Ecriture du scénario de long-métrage « Calamity Lou », 2003/ Réalisation du moyen-métrage de 30 minutes diffusé dans le spectacle «La Damnation de Freud », novembre-décembre 2004 au Théâtre de la Place des Martyrs (Bruxelles)/ Nombreuses réalisations de courts extraits de théâtre filmé pour Télé Bruxelles et Java (RTBF)/ Ecriture de l’adaptation cinématographique du roman d’Amélie Nothomb «Le Sabotage Amoureux », 2004/ Réalisation du pilote « Le Sabotage Amoureux », novembre 2006/ Écriture et réalisation du court-métrage « Illusions», 2010-2011 : https://www.youtube.com/watch?v=sgsPw6MUxG8
Ecriture du scénario de long-métrage “Je mens, tu mens!”, 2016.
J’ai réalisé de nombreux documentaires-radio pour la RTBF (de 1987 à 1994) : « Berlin-portraits » – 15 épisodes, « Les Indiens des États-Unis » – 23 épisodes, « Vers les plus hauts sommets du monde » – 15 épisodes, « Marguerite Yourcenar » – 25 épisodes, « Françoise Dolto » – 20 épisodes, « Le Tibet » – 20 épisodes, « Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière » – 20 épisodes, « Les grandes histoires de l’égyptologie» – 20 épisodes, «Les contes de Voltaire» – 20 épisodes, « La guerre d’Indochine », « La création de l’Etat d’Israël » etc.
J’ai été chargée de cours à l’Insas, à Parallax et aux Conservatoires de Liège et de Bruxelles. Je suis, depuis 2017, professeure au Conservatoire de Bruxelles.
Chargée de diffusion
Fondatrice d’Ad Lib, Anna Giolo est en charge de la direction d’Ad Lib et du développement général des projets menés par l’asbl. Elle accompagne la production des projets et prend en charge la diffusion des spectacles.
Elle coordonne la sélection et l’organisation des résidences au LIBITUM et assure l’accueil et l’accompagnement des artistes en résidence.
Elle assure la co-programmation des Journées professionnelles LookIN’OUT et le coaching des artistes sélectionnés dans ce cadre.
Anna Giolo a aussi été membre du Conseil d’Aide aux Projets Théâtraux (CAPT), administratrice de compagnies, régisseuse et assistante à la mise en scène pour différents projets.