Drame à stations

1928
Jouve invente Crachat : actrice, belle, malheureuse, coupable d’exister, innocente. Elle manque ce qu’elle désire le plus et sème la mort autour d’elle. Une catastrophe clôt le roman.

1931
Jouve retrouve Catherine en découvrant la psychanalyse comme tragédie. Catherine est « une idole nègre enivrée de larmes qu’il faut tuer – si Catherine veut vivre. » Les rêves se succèdent, comme autant de scènes capitales, le rêve du bûcher où Catherine est la risée de sa population, le rêve de l’Opéra, le rêve du Christ mort… Le docteur Leuven, psychanalyse, aide Catherine dans sa « lutte avec l’ange ». Et comme dirait Noémi, un des personnages du spectacle : « Évidemment, le théâtre, c’est de l’amour, mais en réalité ? Qu’est-ce qui atteint ? Pourquoi ne se décide-t-il pas ? Si mon public se décide n’est-ce pas pire ? On ne peut pas savoir comment l’actrice continuera.»