« Ondine s’en va » n’est pas un texte dramatique, c’est un poème homogène, massif et il m’a semblé important de lui conserver sa massivité, de lui laisser son étrangeté envers un lieu auquel il n’était pas destiné. Il n’a jamais été question de mettre ce texte en situation face à d’autres personnages, ni de développer dedans et à l’entour « des situations » qui l’auraient rendu plausible. Il s’agit plutôt ici de mettre le spectacle en situation de produire le texte, conceptualiser l’espace et la mise en scène pour que quand le texte soit dit, le parcours ait amené inéluctablement la comédienne à une impossibilité de ne pas parler à ce moment-là. […]
[…] L’invention d’un spectacle ménage au metteur en scène ces zones d’ombre où la conscience des raisons et des buts reste vague et où tout se résout en volonté : volonté de créer des tensions, des émotions, d’aller à l’encontre.
« Ondine s’en va » n’est pas un texte dramatique, c’est un poème homogène, massif et il m’a semblé important de lui conserver sa massivité, de lui laisser son étrangeté envers un lieu auquel il n’était pas destiné. Il n’a jamais été question de mettre ce texte en situation face à d’autres personnages, ni de développer dedans et à l’entour « des situations » qui l’auraient rendu plausible. Il s’agit plutôt ici de mettre le spectacle en situation de produire le texte, conceptualiser l’espace et la mise en scène pour que quand le texte soit dit, le parcours ait amené inéluctablement la comédienne à une impossibilité de ne pas parler à ce moment-là. […]
Christine Delmotte
Production
Une coproduction du Théâtre Poème et de la Passerelle / Atelier Uta Wagner
Distribution
Texte : Ingeborg Bachman
Avec : Uta Wagner
Mise en scène : Christine Delmotte
Affiche : Christiane Delville
Régie : Jean-Paul Decninck
Bande Son : Studio Contretemps
Scénographie : Claude Panier
Dates de création
Du 06 au 31 octobre 1987
Théâtre Poème